23/3/15 Aujourd'hui, ce sera St Martin, à peine 25 milles à parcourir mais le moteur devra donner un coup de main aux voiles. St Martin est une île coupée en 2. La partie sud fait partie des Antilles néerlandaises (St Marteen), tandis que la partie nord est française. Deux clearances sont donc nécessaires si on veut s'arrêter à Philipsburg par exemple.

22/3/15 Ce sont des bretons et des normands qui les premiers ont adopté cette île. Quand Louis XVI décida de la céder à la Suède, ils étaient 600 à cultiver une terre aride. Les Suédois en firent un port franc alors que Français et Anglais se faisaient la guerre dans le reste des Antilles. Quand la paix revint, la Suède revendit St Barth aux Français car devenue moins rentable.

22/3/15 Ca faisait longtemps que nous n'avions pas eu une navigation aussi mauvaise. Pas de vent, mer hachée, nuit froide et humide. - Allo, Chérie ? Tu ne devineras jamais..... Nous sommes à St Baaarth ! Nous en avions assez de la piscine et sur un coup de tête, nous avons pris le large... Stupéfiant, non ? - Tout à fait enthousiasmant !

20/3/15 Nous sortons de Nonsuch Bay par la passe Sud. La sortie Nord n'est pas très claire et nous préférons faire un petit détour plutôt que de prendre le risque de rester accroché à un haut fond. 30milles à parcourir. 25 noeuds de vent au largue pour finir au près. Houle assez forte jusqu'à ce qu'on soit bien dégagé de Green Island. Nous hissons la GV et le foc.

18/3/15 Nous quittons English Harbour par l'Est, contre le vent, la houle et le courant. Heureusement, il n'y a que 9 milles que nous parcourons en 2h. Nous pénétrons dans Nonsuch Bay, entièrement protégée par une grande barrière de corail, en passant prudemment entre Conk Point et Green Island. Nous slalomons entre les hauts fonds, un oeil sur l'Ipad et l'autre à scruter devant le bateau.

16/3/15 La houle s’est intensifiée, nous sommes réveillés à 1h du matin et nous décidons de lever l’ancre.  La navigation commence doucement, peu de vent et au près.  Un fois dépassé l’îlet à Kahouanne au nord de la Guadeloupe, la mer se creuse, comme d’habtude dans les canaux, et le vent forcit